Un pays oublié des touristes pendant plusieurs années, un pays oublié pour les vagues qu’il génère, un pays où les armes à feu et les règlements de comptes en font le pays le plus criminogène d’Amérique central. Depuis une petite dizaine d’années, le pays s’ouvre au monde. Les risques sont encore présents mais dans l’ensemble, si on ne cherche pas les problèmes, tout se passe pour le mieux …
Le Salvador, grand comme la Belgique, est exposé plein Sud face aux houles venues de l’Antarctique. Les meilleures périodes de surf sont de mai à septembre, mais ça tombe pile-poils pendant la saison des pluies, ce qui est agréable pour ne pas souffrir de la chaleur, mais l’eau est souvent boueuse à cause des crues de rivière.
Pendant la saison sèche, les vagues sont moins consistantes mais il y a de bonnes sessions dans l’eau bleue. Le soleil est bien agressif, une crème solaire indice 50+ obligatoire.
A défaut de bancs de sable (même s’il est possible d’en surfer), le Salvador est composé principalement des point break formant de longues droites parfaites.
Tous les matins de l’année, le vent off-shore permet de surfer la perfection. La marée n’a pas d’influence sur la qualité des vagues, de gros rocks arrondis forment les points, pas de danger particulier.
A l’Est, les spots de Punta Mango et Las Flores font partie du summum des vagues du pays, la vie y est plus chère que sur les spots de la Libertad.
Punta Roca est la référence de la vague salvadorienne, avec plusieurs compètes organisées et des trips dans les magazines et vidéos en font la vague mythique, une droite rapide qui marche à partir de 6 pieds, un peu de monde à l’eau mais ça vaut le coup, le spot est en plein centre de la Libertad, pratique pour faire les courses et boire une limonada en terrasse.
El Tunco, voilà un Hossegor local créé en moins de 10 ans. En 2007, les hôtels et restos était encore en petit nombre, pas de surf shop pas grand choix de logements et resto ce qui était assez cool pour le surf.
Mais le Tunco a bien changé, tous les terrains constructibles on été pris d’assaut et les hôtels, night club, resto, bar fleurissent, le shaper local a monté son shop avec un bon choix de boards et pas cher, c’est devenu le spot à la mode. Le spot est bien sécurisé, ce qui se ressent à l’eau. Il faut être matinal pour rider tranquille, 5h45 du mat première session.
Dur d’associer les petit rhum ou les bières du soir et le surf, les trois vagues du tunco sont la bocana, une belle droite /gauche a l’embouchure de la rivière, la bocanita, petit beach break pour les freestylers, et el Zunzal grosse droite de 300 m, une vague facile prisée par les longboarders, de plus en plus de filles à l’eau.
La hight way longe la côte, ce qui facilite la mobilité pour rider pleins de spots différents, les trajets en bus se font pour 60 cts et te laissent devant le spot, les horaires sont à la louche, il faut prévoir de rentrer avant la nuit car on est au Salvador et la nuit reste encore un peu craignos.
Certains lodges proposent des shuttels pour se rendre sur les spots, c’est une option sympa pour se rendre à Mizata qui est le spot le plus à l’Ouest de la Libertad à environ 40 km.
Trois vagues vous attendent, une droite à l’embouchure de rivière, un beach breack, et une autre droite sur dale à l’autre bout de la baie.
Un spot encore sauvage.
Liens
- Hôtel des potes au Tunco : Hôtel Mopelia, tenu par Gilles Ortmans, un belge bien à la cool, qui vous renseignera sur tout la vie du coin.
www.hotelmopelia-salvador.com. - Hôtel, backpaker : la sombra, tenu par José ancien champion de surf du Salvador, bien a la cool aussi celui-là, toujours un bon conseil sur les spots à choisir.
- Pour l’organisation de vos trips, une solution :
www.surftrip-adekua.fr.
ou
http://surf.voyages-adekua.fr/Salvador-surf/sejour-surf-salvador-guest-house-avec-loc-planche/7-jours-avec-planche.