Surfers : local crew et Jako
Depuis une dizaine d’années, j’étais attiré par cette destination mystique pour ces vagues légendaires de la côte sud. Jardim do Mar la référence internationale nous attendait.
Avant le premier take off en surf, sachez que la première sensation sera l’atterrissage de l’avion à Funchal, âme sensible accrochez vous ! Un vent latéral souvent assez fort vous émoustille le bas du ventre, enfin les pieds sur la terre ferme, tout va bien mieux.
Voilà un paradis sur terre, climat hors du commun 15° la nuit et 23° la journée et ce toute l’année. C’est pour cela que l’île s’appelle aussi l’île aux fleurs, une visite au jardin botanique est obligatoire.
Les fruits et légumes locaux foisonnent, le poisson est directement venu du port et se retrouve à point dans l’assiette, pour un prix très raisonnable. Un p’tit coup de blanc par dessus tout ça et on est bon pour une roustade dont vous n’échapperait pas.
Et voilà encore une connerie de la politique économique vue par des élus sans cerveaux, l’élargissement de la pointe par une digue de béton pour faire une promenade pour les vieux et les cabots, rend la vague bien plus dangereuse, et maintenant surfable qu’à marée basse, avec une entrée et sortie de l’eau un peu suicidaire. Voilà une vague réservée à l’élite mondiale, et moi j’ai regardé le spectacle assis sur le mur …
Heureusement, à une demi-heure de marche de jardim sur les blocs de rocher, surplombé par une falaise de 300 mètres, punta pequenia est l’un des spots les plus faciles d’accès pour la mise à l’eau. Il marche que par houle moyenne à forte, une belle droite puissante mais attention à la fin de vague si c’est petit, le reef n’est pas très loin.
La série décalée peut surprendre et un bon bouillon est assuré. La solidarité et la vigilance entre surfeurs sont socialement appréciées, le local joue un rôle de saint Bernard des mers.
Depuis peu, on relie jardim à Paul do mar par un tunnel, ce qui est bien rapide pour matter le spot. Un spot dans le village où il y a peu à ramer, une vagues creuse et rapide, qui se surfe par petite houle, sympas mais vite quelques locaux à l ‘eau. Pas de problème physique pour surfer avec eux, mais plutôt technique.
Sur la côte nord, il y a encore de multiples spots parsemés d’embûches qui restent à découvrir, des reefs au large accessibles en bateau, des points bien chauds.
L’année où j’étais là-bas, une houle de 7 m venait frapper la côte, donc pas de surf de ce côté, mais un bon potentiel vous attend.
La conclusion est que Madère est un spot de rêve ….
mais pour les riders bien membrés, mytho et couille mole s’abstenir. Respecte la nature et tu reviendras en entier.